Enfin, la baignade… ainsi que Peillon et Èze-en-haut

Depuis qu’on est sur la Côte d’Azur, on ne peut pas dire que l’activité principale aura été de lézarder au soleil. Mais aujourd’hui, ça va changer. Parce qu’aujourd’hui, on s’en va à la plage de Juan les Pins!

Peillon, en haut

Une fois les obligatoires croissants, chocolatines et pains aux raisins de la charmante boulangère expédiés, le café englouti, la recharge du mobile enfin validée, vlan, on s’en va à la plage.

Remarquez, la plage, moi… C’est There qui aime, alors moi je suis, et je me farcis un pastaga pendant que j’admire la belle jouer à Esther Williams dans les vaguelettes. À l’ombre, je suis bien, mais je me fais chier dessus par un pigeon assez rapidement, alors je change de spot pour éviter une dégradation humiliante de mon état de propreté. Je sors de la douche, vous comprenez. Il me semble que je sors de la douche à la journée longue, mais enfin ici il fait TRÈS chaud. Geneviève a beau essayer de me convaincre qu’il n’en est rien, que l’été c’est pire, je ne la crois juste pas. Mon thermostat d’ours polaire refuse tout simplement la proposition.

Peillon

Une fois l’appétit aquatique de ma naïnade préférée rassénéré, nous revenons à la villa Remond (elle porte un autre nom, mais enfin pour nous ce sera ça) pour attaquer le plan de la journée. Parce qu’hier, obnubilés que nous étions par la proximité de Caroline et Stéphanie, nous avons tout simplement omis certaines étapes de notre itinéraire. Il faut dire que la côte, de Juan les Pins à Menton, c’est long et parfois pénible par 30 quelques degrés. Plusse que t’es dans le char à la clim, plusse que t’es ben, fa que tu resse dedans le plusse possible.

Peillon

On a donc manqué Peille, Peillon et Èze-en-haut, c’est à dire la partie vraiment intéressante de cette cité. Nous décidons donc d’y retourner, mais cette fois, par l’autoroute. Quelle différence cela fera! Je comprends donc les gens qui vivent ici d’avoir construit ces axes routiers rapides, sûrs… et payants. Finalement, ça coûte plus cher de péages que d’essence se promener ici. Mis enfin ils se sont arrangés pour ne pas trop massacrer le paysage, avec des tunnels partout où c’est possible plutôt que des cicatrices de deux ou trois cents pieds de creux comme chez nous.


Peillon

Mais enfin, ça nous aura permis de retourner voir Peillon, merveille étonnante, un village où il est pratiquement impossible to the unsuspecting motorist de faire demi-tour pour revenir sur ses traces (la route s’arrête dret net sur la place du village). Peillon, fallait le voir pour faire plaisir à Cécile, qui n’a pu le contempler de ses propres yeux. Nous avons donc forcé sur les photos… Voir Picasa. C’est tellement beau, mais tellement inaccessible, on ne comprend pas que des gens puissent vivre ici, dans ce décor d’il y a mille ans.

Surtout pas cette jeune femme, qui élève ses jeunes enfants (et son craquant golden retriever… On s’ennuie des nôtres) dans ce milieu de nulle part, dans un intérieur ma foi ultramoderne entouré de pierres qui ont mille ans d’âge, et qui s’explique par cette phrase laconique : « Mais une fois rendu, on a la paix! »

Cachou… où es-tu?

On quitte Peillon, sans se rendre à Peille, que des touristes languedociens nous ont dépeint comme « dix fois pire pour grimper, mais la route est un peu plus large », ce qui a eu pour effet de jeter une douche froide sur l’ardeur de ma blonde. On va donc éviter, mais on va se diriger vers Èze, la haute-ville cette fois. Parce qu’on a vu le bas hier, et que Geneviève nous a dit que ça, « il faut voir »!


Effectivement, on ne le regrettera pas… Une fois rendus. Le génial GPS nous a trouvé le chemin le plus court, et ça, c’est un raccourci entre deux cols qu’on a l’impression qu’il n’est utilisé qu’en sens unique. Vers le bas. L’ennui, c’est que nous, on monte. La route, comme entre le Plan de la Tour et la Garde-Freinet, est à peine assez large pour livrer passage à une charrette, alors quand on rencontre… on fourre les brakes pis on se tasse où on peut.

Èze

Èze. Chars de pauvres à l’hotel.

Mais enfin, on finit par arriver au lieu dit. Èze se révèle une très belle cité perchée, comme toutes les autres de son espèce finalement, à ceci près qu’elle surplombe directement la Méditérannée et que ses murs renferment un hôtel membre de la prestigieuse chaîne des Relais et Châteaux. Les Authier de Cap-à-l’Aigle n’ont qu’à bien se tenir! 😉

Par la suite, rapide et apprécié retour par l’autoroute. C’est fou comme ça fait une différence, rouler à 100 km/h plus vite sur une route deux fois moins longue. En 20 minutes nous sommes de retour chez Geneviève pour souper et partager avec notre hôte les péripéties de la journée.

Demain, autre chose!!

Cimetière d’Èze

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