Fahr, fahr, fhar auf der autobahn…

…comme diraient les gars de Kraftwerk!

Ce matin, départ définitif de Juan les Pins. On quitte à regrets l’attachante Geneviève, qui en profite pour nous faire visiter sa maison avant de nous laisser partir.

Le salon privé de Geneviève

On l’aime bien, Geneviève, et elle semble bien aimer ce couple de québécois aussi! Chaque matin, elle vient s’enquérir du programme de la journée, et le soir, elle vient vérifier si nous avons passé une belle et bonne journée. Sa bonne humeur va nous manquer, mais enfin, elle lira nos récits de vacances et nous tiendra au courant de ce qui lui arrive, j’en suis certain!

Mais aujourd’hui, c’en est fini des allures d’escargots à 30 km/h sur le bord de mer. Nous nous rendons directement à Saint-Rémy de Provence, et le plus vite possible, parce qu’on a 160 km à parcourir et qu’on a pas que ça à faire. Nous allons donc emprunter l’autoroute, payante, et clencher le plus de bitume possible, le plus vite possible. Ça tombe bien, la limite est à 130 km/h là-dessus, mais dans la Peugeot, 130 ça ressemble à 230 dans la Volvo. Rien de rassurant, mais enfin on va s’en accommoder et essayer de la garder dans le chemin. Ça ne peut pas être pratique en ville et avoir de l’aplomb sur l’autoroute ou dirait.

Le bouchon qui bouchonne

Aix!

Dès la sortie de Juan les Pins, on se heurte à un bouchon, bien annoncé d’avance. À la sortie du péage, des centaines de voitures et de camions se pressent dans l’entonnoir pour contourner un camion qui a pris feu. Il est déjà sur une plate-forme, complètement calciné. On n’en saura pas plus, mais hop! on est repartis en grande.

On ne voit rien sur l’autoroute. C’est ennuyant à l’extrême, parce qu’on vient ici pour voir des choses, mais enfin il faut ce qu’il faut. Nous avançons à 130 km/h, soit plus de 100km/h plus vite que sur la côte, et comme il faut compter presque deux fois moins de kilomètres puisqu’on est presque en ligne droite, ça avance genre 10 fois plus vite. Et là, je n’exagère même pas.

Aix

Le joint à pizza de Geneviève Bégin

En moins d’une petite heure, nous sommes à Aix en Provence. On y débarque car j’ai promis à Geneviève (Bégin) d’y déguster la pizza de Pizza Capri, puisqu’elle prétend que c’est la meilleure au monde. Mon choix s’arrête (rapidement) sur la jambon/emmenthal/champignons. Vous savez quoi? Elle n’a pas tout à fait tort, et j’y retournerai pour faire un deuxième spot-check avec une ou deux autres variétés.

On a bien aimé le peu qu’on a vu d’Aix (le cours Mirabeau et ce qui gravite autour) mais on y retournera, entre autres pour la Sainte-Victoire. Pour le moment, on remet le cap sur Saint-Rémy, but de l’expédition.

Aix, encore

On y arrive rapidement. Au sortir de l’autoroute à la hauteur de Cavaillon, on s’engage rapidement dans une allée bordée de platanes sur ce qui nous semble être l’ensemble de sa longueur. Le souvenir d’Albert Camus me revient constamment en tête dans ces conditions de conduite, mais enfin c’est juste moi. Bientôt nous arrivons sains et saufs à destination chez notre hôte, Mme Letscher.

Celle-ci est une charmante dame originaire d’Alsace, comme en témoigne son accent chantant. Sa maison est un modèle d’élégance, ma blonde est aux oiseaux. Mais pour demain, on annonce de la pluie, pour la première fois depuis mai semble-t-il.

On verra bien! Pour le moment, je me lance dans la confection de mon fameux couscous, version réduite.

Saint-Rémy de Provence, la piscine de Mme Letscher

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